Fréquemment, un enfant qui a subi un antécédent d’abus développe des traumatismes. Et ces séquelles peuvent rester jusqu’à l’âge adulte. Elles peuvent être psychologiques, ou quasiment physiques ou même sociales.
Pour surmonter cet état de mal-être, plusieurs solutions sont mises à l’épreuve. Mais une question se pose : comment favoriser la gratitude si vous avez des antécédents d’abus infantile ?
Avoir une aide externe
Pour pouvoir nager dans la gratitude après un abus infantile, il est préférable d’avoir recours à une aide extérieure. Quoi de mieux que d’avoir recours à un médecin spécialisé ou thérapeute.
Par le moyen de la thérapie, l’exercice de la confiance en soi est pratiqué à plusieurs reprises. Le but est d’amener l’ancien enfant à prendre conscience de ses ressources et de ses qualités. Les meilleurs moyens sont souvent la méditation et la relaxation. La personne est davantage capable par la suite de s’attaquer à ce qui est douloureux.
Pardonner
Pardonner, c’est faire face. Il est vrai qu’un abus infantile aura toujours un impact fondamental dans la vie même en étant adulte. En effet, l’idée est de mesurer la teneur de la relation avec les proches, mais aussi de constater les autres formes de violence subies avant l’âge adulte et d’apprendre à y faire face.
Il ne s’agit pas de résoudre l’abus, mais de relater son désarroi face à la violence passée et d’accepter la situation actuelle pour aller de l’avant. Pardonner est une étape décisive pour surmonter le traumatisme et arriver à franchir le cap. Après cette étape, la souffrance s’atténue. Les pulsions sont mieux contrôlées, et c’est le chemin vers la gratitude.
Apprendre à assumer ses responsabilités
En étant victime d’un acte calomnieux, on a tendance à oublier nos devoirs, et nos responsabilités. En effet, l’important est d’amener la personne à prendre conscience qu’elle est une ancienne victime, elle ne l’est plus à présent.
Pour atténuer les sentiments de culpabilité et de honte, franchir le cap et reprendre des responsabilités sont les bonnes méthodes. Être reconnaissant nécessite donc de reconnaître et d’apprécier tout, même ses responsabilités.
Travailler sur le vécu émotionnel
Selon les psychologues, la gratitude est comme une réaction émotionnelle positive, qui est suscitée quand on reçoit ou qu’on offre des bienfaits. C’est aussi un service pour un bienfait reçu et des sentiments affectueux envers un donateur.
Après avoir vécu une maltraitance, le temps de laisser place aux bonnes ondes d’émotion est arrivé. Pour y parvenir, il faut faire un travail et des exercices, s’entraîner à avoir des émotions positives et des sentiments de bien être agréable. Le but est de réparer les blessures internes, comme quoi les souvenirs deviennent des événements non-traumatiques.
Cultiver des émotions positives est essentiel dans le processus de guérison. Des émotions positives comme remercier, être reconnaissant envers la vie ou envers toutes les autres choses qui arrivent, petites ou grands. L’essentiel, c’est de reconnaître que malgré la mauvaise expérience, la vie offre encore plusieurs cadeaux, comme la santé, l’amitié, le soutien des proches et tant d’autres.
La gratitude entraîne une forme de bien-être social et a également un impact positif sur la santé physique et mentale d’un individu. On dit que nos sentiments positifs augmentent quand nous considérons leur source comme un cadeau offert dans l’intention de nous faire du bien. Et tout cela aide considérablement une ancienne victime d’abus infantile.





