L’estime de soi est sans doute le concept psychologique le plus important dans la vie d’une personne. En effet, plus on a un soi fort, valeureux et stable, plus on est susceptible d’être heureux.
Par contre, ceux qui ont une estime de soi faible tendent à avoir une vie plus difficile, plus anxieuse et moins satisfaisante. S’ils ne sont pas à un niveau élevé, jusqu’à paralyser la vie d’une personne, les troubles de l’estime de soi passent en général inaperçus.
Si vous avez quelques doutes par rapport à l’effet de votre estime de vous-même dans votre vie, le présent article vous permettra d’en savoir un peu plus.
Qu’est-ce que l’estime de soi ?
L’estime de soi est une notion utilisée en psychologie pour désigner le processus mental intérieur qui nous attribue une valeur. C’est une sorte de jugement intérieur qui nous indique à nous-mêmes à quel point nous sommes valeureux. C’est aussi l’ensemble des opinions que nous avons de nous dans les domaines majeurs de notre vie : apparence, études, travail, compétitions, etc.
Lorsque l’estime de soi d’une personne n’est pas suffisamment équilibrée, elle génère systématiquement des problèmes dans sa vie. Une estime de soi trop élevée par rapport au jugement des autres entraîne une mauvaise considération sociale et une sanction implicite.
Une faible estime de soi pathologique entraîne quant à elle des troubles psychologiques majeurs et dangereux tel que la dépression, qui est la plus douloureuse de toutes. Elle s’accompagne souvent d’un délire auto-accusateur et d’un désamour de soi douloureux.
Il y a aussi le trouble de l’anxiété. Les addictions diverses et les troubles comportementaux alimentaires sont aussi liés au problème d’estime de soi. Même l’incapacité à être satisfait ou la croyance de ne jamais être à la hauteur sont des manifestations de l’estime de soi faible.
Comment reconnaître une faible estime de soi ?
Généralement, les professionnels de la santé utilisent des questionnaires scientifiquement structurés pour connaître le niveau d’estime de soi d’une personne.
Aujourd’hui, ces outils sont suffisamment variés et se déclinent sous autant de formes que nécessaire pour qu’aucun symptôme ne leur échappe : jeux de rôles, entretien, énigmes, tests, etc.
Pour ceux qui ne consultent pas encore les professionnels, quelques attitudes communes trahissent une estime de soi faible. Il y a d’abord l’incapacité à accepter les compliments. La personne qui a une estime de soi faible n’aime pas qu’on lui fasse des compliments ou des éloges.
Ensuite, vient la peur de prendre des risques. Les personnes qui n’ont pas une estime de soi élevée évitent les nouveautés qui les mettent dans un état d’angoisse. On peut en dire autant de l’auto-accusation, de l’impatience et de la frustration qui trahissent une attitude perfectionniste déçue.
Comparés aux autres, ceux qui souffrent d’une faible estime de soi ont du mal à se faire des amis. Ils tendent aussi à blâmer les autres pour leurs échecs. Ils sont incapables de supporter le fait d’avoir réellement fait des erreurs.
Enfin, ces personnes tendent aussi à prendre personnellement les situations ou paroles qui dévalorisent leur soi tout en se comparant négativement aux autres.
Comment remédier à une faible estime de soi ?
Si parmi celles qui ont été citées vous avez identifié certaines attitudes qui vous ralentissent dans votre vie, sachez que l’accompagnement par des psychologues professionnels est aujourd’hui particulièrement efficace.
Cependant, vous pouvez initier vous-même des pratiques et des attitudes qui sont aussi pertinentes si vous les appliquez avec régularité et patience.
Prenez exemple sur le journal des succès. Optez pour l’habitude de noter dans ce journal tout ce que vous avez réussi à faire dans une journée. Généralement, l’estime de soi remonte à chaque réussite. La moindre chose qui vous fait avancer peut renforcer votre estime de soi.
Prenez aussi l’habitude de faire de l’introspection régulière. Plus vous connaissez vos forces et vos limites, plus votre soi se renforce.
Enfin, prenez l’habitude de sortir de votre zone de confort au moins une fois par jour. Faites-en un défi que vous pourriez noter dans votre journal le soir. Allez vers une personne que vous ne pensez jamais aborder ou engagez un petit projet en dehors de vos habituelles compétences.
