Chacun de nous s’interroge sur la vie après la mort, au moins une fois dans sa vie. Parfois, l’idée de retrouver à nouveau nos êtres chers partis trop tôt nous réconforte.
Alors que certaines personnes préfèrent nier l’existence d’une vie future, afin d’échapper à la sentence qu’elles pourraient obtenir, suite à leurs actions sur terre. De nombreuses doctrines font mention de la vie après la mort.
Tous parlent d’un choix de vie future, reliée à celle que vous vivez à présent. Après notre mort, soit on va au paradis, soit on va en enfer. Mais qu’est-ce que cela implique vraiment?
L’enfer et le paradis selon le christianisme
Selon la bible, la vie sur terre sert de préparation à une vie éternelle encore plus importante que celle-ci. Nos actions sur terre définissent si le paradis ou l’enfer est notre destination finale.
Le paradis est un lieu de bonheur et de paix infini. Plus de peine, plus de douleur, c’est la promesse de la vie au paradis. Les anges, les saints ainsi que toutes les âmes du paradis louent le Seigneur et chantent sa bonté.
Quant à l’enfer, c’est la condamnation des êtres impurs. L’âme est condamnée à être brûlée par les feux de l’enfer durant l’éternité. C’est un lieu de souffrance, de pleur et de douleur. Les âmes qui habitent l’enfer sont torturées et tourmentées.
Le paradis et l’enfer selon le coran
Le coran qualifie l’enfer de brasier, de fournaise, de tourment ou encore de Géhenne. C’est le devenir détestable des hommes qui ne suivent pas les lois de Dieu.
Il décrit l’enfer selon trois dimensions, dont la compréhension concrète, hyperbolique et spirituelle. Ce qu’on peut retenir, c’est que l’enfer est un lieu de feu où la chaleur intense brûle de partout. L’eau est bouillante et purulente, l’empêchant d’assouvir la soif.
Quant à la nourriture, elle est si épineuse, qu’elle ne parvient pas à apaiser la faim. Les âmes en enfer ne meurent ni ne vivent.
Le paradis est décrit comme une oasis de bonheur, où il n’y a pas de soleil brûlant, ni de froid mordant. La fraîcheur y règne. Les fruits sont inépuisables, à la disposition de tous les habitants du paradis.
Toutefois, ce qui nous attend au paradis dépasse largement l’entendement humain, car c’est une réalité immatérielle. Dieu a promis de démontrer sa satisfaction aux croyants et croyantes par la félicité paradisiaque.
Le royaume d’Hadès et l’âge d’or
Le royaume d’Hadès est l’enfer éternel où coule l’Achéron. Circé et Homère y font régner le Pyriphlégéthon et le Cocyte.
Autrement dit, le fleuve brûlant de feu et les gémissements de douleur font partie de la vie en enfer. L’eau de Styx ou l’eau remplie de haine y coule pour envahir chaque âme.
L’âge d’or représente un moment d’abondance et de paix. L’humain vit en harmonie avec tous les animaux. La nature est si généreuse que tout pousse sans travail.
L’homme ne connaît ni maladie, ni douleur, ni malheur. Les affres de la mort n’atteignent pas l’homme.
L’enfer et le paradis bouddhiques
Bouddha décrit avec précision l’enfer. Il existe huit enfers chauds et huit enfers froids. Dans l’enfer chaud, les pêcheurs s’arrachent leur chair avec des griffes en métal.
Des éléphants de fer piétinent les habitants de l’enfer, alors que d’autres sont réduits en cendres dans une fournaise. Dans l’enfer froid, les lèvres gèlent, où la chair éclate de froid.
Dans le bouddhisme primitif, l’enfer et le paradis sont temporaires. Ce ne sont pas les buts ultimes d’un croyant. Car rien ne peut substituer la délivrance et le Nirvana. Il faut passer par plusieurs régions du paradis avant d’atteindre le Nirvana.





