Le grimoire est connu comme un livre magique ou un livre de sorcière qui contient des formules et des incantations de toutes sortes, pour lancer des sorts.
Mais au-delà de cet aspect maléfique véhiculé par les films et les animations du temps moderne, c’est un outil précieux pour tous les pratiquants de la magie.
La tenue d’un grimoire constitue tout un art. Son contenu reflète toute la personnalité de son possesseur, et le travail de toute une vie.
Le grimoire, quelle est son histoire ?
Le mot grimoire vient du mot français ancien « grammaire » qui signifie étude du latin. Le terme rapporte aussi à l’art de l’écriture et de la lecture. Les débats autour de l’étymologie de ce mot ramènent alors à la liaison étroite entre la magie et la poésie, la réunion de l’art et du pouvoir des mots.
Depuis les premières pratiques de l’ésotérisme, les connaissances étaient transcrites dans des manuscrits.
C’est vers le XIIIe siècle que l’utilisation du grimoire commence à se vulgariser. Il devient alors un support incontournable aux magiciens et sorciers. Ils y inscrivent des formules et incantations magiques, des savoirs sur les pierres ou le chakra.
Pour les pratiquants de la magie blanche ou verte, on y retrouve des préparations de diverses potions, des indications pour la réalisation de rituels, ou d’évocation des êtres spirituels.
Plus tard, le grimoire ne définit plus uniquement les sorciers, son utilisation s’étend aux pratiquants des autres domaines de l’ésotérisme et de la médecine: la magie noire, la magie blanche, la magie verte, l’astrologie, la médecine et la talismanie.
Les adeptes des disciplines plus extrêmes s’y mettent également, comme le satanisme ou la sorcellerie.
Les différents types de grimoires
Il existe autant de types de grimoires que de matières ésotériques, on peut cependant en citer les plus courants.
Le grimoire de sorcellerie est le plus populaire. On le connaît sous le nom de grimoire ou recueil de magie. Comme son nom l’indique, il sert à inscrire des sortilèges, des rituels d’enchantement, des formules de confection d’élixir et des prières.
Il est donc voué à un usage plus pédagogique. Les sorciers y consignent les connaissances qu’ils ont accumulé tout au long de leur apprentissage. Ce type de grimoire se veut un guide pratique avec des détails précis et objectifs.
C’est aussi le grimoire idéal pour la transmission de savoirs, de génération en génération.
Le type de grimoire suivant est plus spécifique, c’est le journal de sorcière. Son contenu est plus riche, il contient plus de ressentis, de rêves, d’objectifs, ou de découvertes plus impactantes.
Cette sorte de grimoire est donc plus personnelle. Il reflète les sentiments les plus profonds de son possesseur, comme des scènes vécues dans un rêve, ou des sensations durant la méditation. Celui-ci est donc exempt du processus de transmission de savoirs.
Comment s’organise un grimoire ?
Pour optimiser le contenu d’un grimoire, il est nécessaire de bien structurer tout ce qui est consigné à l’intérieur. Cela permettra de retrouver facilement un thème spécifique, et aussi de hiérarchiser toutes les connaissances.
La plupart des grimoires sont structurés de la même façon.
- En première page, on voit souvent un avertissement pour que le livre ne soit lu par une personne non souhaitée.
- La seconde page comporte généralement le nom du grimoire.
- Puis, la troisième page est réservée au symbole astrologique, ou au talisman de protection. Cette partie est très importante, car elle confère au grimoire son aspect sacré.
Son contenu peut être enrichi après ces premières pages. Selon le domaine, les sections peuvent varier. Pour un sorcier par exemple, il est possible d’y consigner la philosophie de vie des sorciers, ainsi que les traditions, comme les incantations, la divination et la consécration.
On peut également y écrire les détails de diverses célébrations et les accessoires y afférents, les rituels de purification, ou encore les observations de symbologie.
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